Sujet: Parce que je ne sais plus rien faire Sam 13 Nov - 23:39
•• Hello •• •• Bah voilà, j'ai besoin de temps, je sais plus répondre aux RP. Cela fait trois ans que pour moi, plus rien ne va. A cause d'une seule et unique chose ; cette maladie que je me suis attrapée. J'ai toujours caché un stress constant à l'intérieur de moi, toujours gardé toutes mes pensées pour la petite personne que je suis, j'ai toujours tout caché. Voilà où ça me mène. Une fois que mes parents ont vu mon état, ils ont passé l'étape, comme si je n'existais pas. Pourquoi ? Ils étaient trop occupés avec leur compte bancaire. Donc, quand je résume, il préfère leur argent plutôt que moi alors que je suis leur fille... c'est vraiment la joie chez moi, c'était il y a trois ans encore, ça n'est rien contrairement à la suite des événements, moi qui pensait que ça ne pouvait pas empirer, j'ai eu tord. Tu ne peux pas savoir toutes les larmes que j'ai versé ce jour là, mais la suite est pire.
•• J'ai donc eu ma grand-mère au téléphone, elle me demandait comment ça allait. Je déteste lui mentir, je lui ai dit pour le fait que je me sentais mal et je leur ai dit pour mes parents. Elle m'a dit qu'elle s'arrangerait avec eux, elle m'a promis qu'elle ferait tout ce qu'elle pouvait. A ce moment là j'ai pleuré comme une dingue, comme si le reste n'existait plus, comme si ma grand-mère était la seule personne qui trouvait encore un peu d'estime pour moi. Encore une fois, j'ai eu tord. Ma grand-mère m'a passé mon grand-père qui est venu me chercher le lendemain. On a passé la journée ensemble comme deux adolescents, on s'est amusé dans son jardin ; une grande prairie où le vent passe facilement. Malheureusement, la douleur ne passait malgré une merveilleuse journée. Je suis restée dormir chez mes grands-parents, il était trop tard. Mes parents eux-même n'étaient pas au courant que j'étais là-bas, ils n'ont même pas remarqué mon absence. Le lendemain, je sais plus me réveiller, impossibilité totale. Mes grands-parents m'emmènent à l'hôpital, ils me gardent pendant une semaine avant d'annoncer que je me suis choppé une maladie qu'ils ne pouvaient pas détecter. Ils ont dit que mes grands-parents ne devaient pas hésiter à me ramener à l'hôpital au cas où la maladie referait surface.
•• Donc, après, ça ça arrive à tout le monde, mon petit chat, Coton, est mort. J'en ai pleuré pendant toute une nuit. Lui qui, malgré que se soit un chat, m'a écouté, quand je pleurais, il est venu sur mes genoux, il a ronronné, il m'a regardé comme si j'avais un problème. Eh bien oui, j'avais un problème. Je pense que même si c'était un chat, il l'avait compris. Je l'ai vu mourir, piqué. J'ai gueulé, je me suis enfuie dans ma chambre. Comme une gamine, j'ai fuit la réalité, je ne voulais pas l'accepter, je pensais que ça pouvait plus être pire. Encore, je me suis trompée, car ce que je vis maintenant est bien pire que ce qu'il venait de se passer à ce moment là. Ce que je vais te dire est totalement figuré mais c'est une réalité pour moi... Prisonnière de mon propre jeu, de mon propre destin je ne peux plus avancer vers autre chose et je n'ai que d'autre choix que de fuir. Une réalité triste qui me court après et me colle au dos depuis trois ans maintenant.
•• Après ça, il a fallut que mon meilleur ami déménage. Non, il ne me l'a pas annoncé, loin de là. Enfin... pas en face du moins. Il a laissé un message dans mon casier à l'école. J'ai encore plus pleuré, j'ai fait l'école buissonnière ce jour-là et je suis restée dans mon coin, me demandant pourquoi ça doit m'arriver à moi. J'ai regardé longtemps mes problèmes, j'ai ensuite comparé à ce que j'avais, je me suis dit qu'il ne fallait pas se plaindre. Jusque là j'avais raison, comparé à maintenant, ce n'est absolument rien, pourtant, comparé à la vie habituelle de quelqu'un, c'est horrible. Je n'avais plus que trois personnes pour me recueillir ; mon petit ami, ma grand-mère et mon grand-père. J'étais contente jusque là, j'avais encore des personnes.
•• Mais une fois, j'ai parlé clairement à mes parents, ils m'ont demandé qui j'étais. J'ai pas put supporter, j'ai pleuré, je me suis enfermée dans ma chambre. Ma sœur aînée étant beaucoup plus grande, elle était déjà partie de la maison et je n'avais plus aucune nouvelle d'elle, donc je ne pouvais pas aller lui parler à elle. Et puis elle est loin en ce moment, je ne peux même pas aller la voir, et lui téléphoner m'est impossible. C'est deux jours après que mes parents me demandent qui j'étais que j'apprends mon grand-père est mort. Là, je sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi crier, je ne sais plus quoi pleurer, je ne sais plus quoi penser. Qu'est-ce que je peux faire là ? Sérieusement, si quelqu'un peut me dire ce que je peux faire, je veux bien l'apprendre.
•• C'est après l'enterrement de mon grand-père que je me retrouve à l'hôpital, je ne sais plus faire autrement. Depuis ce jour à aujourd'hui, je suis à l'hôpital. C'est aujourd'hui, ce matin, que j'apprends que ma grand-mère est morte, à son tour. PUTAIN DE MERDE -et vous m'excuserez pour ces derniers mots- j'en ai sérieusement marre, si dieu existe, c'est qu'un gros connard. Pourquoi tout ça doit m'arriver ? Sérieux, là ça me gonfle. J'ai plus qu'un espoir, un seul et unique espoir dans ma vie, un rayon de lumière, une pétale de rose perdue dans le noir ; mon petit ami. Cela fait maintenant une semaine que je n'ai plus dormi, que je n'ai presque rien mangé, que je pleure, je suis occupée de me déshydrater et si je ne suis pas au bout de ma vie, j'aimerais bien savoir celui qui a dit ça car pour l'instant, je me sens plus, si je fais un geste, je ne me rends même pas compte que je l'ai fait. Je ne sais plus bouger, je crache du sang tout le temps et si les médecins font un faux mouvement, c'est la mort pour moi.
•• Voilà, je ne sais pas ce que vous pouvez en penser, mais moi ça me fait mal de devoir dire ça ; s'il existe quelque chose qui me tienne encore plus d'espoir que maintenant, c'est qu'il a déjà crevé comme tout mon entourage. Je ne veux plus, je ne peux plus, je ne sais plus rester comme ça, je sais plus quoi faire, je ne l'ai jamais su, alors s'il y a un autre moyen que la mort, j'aimerais le connaitre.
•• Kissou, peut-être adieu •• •• Sasukiko ••
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Dim 14 Nov - 17:41
Quand j'ai vue que tu avais postée, j'ai tout de suite répondre au sujet bien avant avoir lu...
J’ai regardée ton message, mot par mot, lettre par lettre. J’ai pleurée en le lisant, car tu sais que je ne suis pas normal et que je ressens ce que tu ressens par ce que tu écris, étrange non ? Je regarde ton message, et je me dis que j’ai vraiment été conne de te parler comme ça… Je ne connaissais pas ce qu’il s’était passé dernièrement. Tu ne me parlais plus de rien, plus de ta grand-mère, je me demandais ce qui c’était passé. Mais je me disais que tu m’avais oubliée, comme chaque personne de mon entourage, sauf ma mère, du moins pour l’instant. J’aimerais habiter proche de chez toi, j’aimerais pouvoir aller te serrer dans mes bras… Mais je ne peux pas. J’habite trop loin pour ça. Je ne sais pas comment je pourrais te rassurer en te disant « Tout va bien » car je ne sais plus rien dire.
Sako, tu es comme une petite sœur pour moi. Je peux être chiante, énervante, dérangée, mais je t’aime. Ne l’oublie jamais. Nous n’avons pas les même horaire, donc on ne se parle que la fin de semaine, et même là c’est quand je n’ai rien à faire…
Je t’aime ma chérie…
Yuu
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Dim 14 Nov - 18:39
... Au plus je lis ton message, au plus je pleure, je sais pas, contrairement aux autres qui essaient de me consoler et qu'ils me disent qu'ils sont là pour moi, que tout va bien se passer, j'ai vraiment l'impression que t'es sincère. Ce que tu dis me semble juste, je sais pas pourquoi, je me sens paumée. ;_; Rassure-toi, ce n'est pas de ta faute pour le "comment tu m'as parlé', c'est juste que je déteste étaler mes problèmes, mais maintenant, je pouvais plus supporter, je savais plus comment régler ça, j'ai vraiment envie de t'avoir à côté de moi mais je peux pas. A part Mathieu -Agito on CS ~ SC donc- t'es la seule qui a put me remonter le moral, même mon grand-père n'y était pas arrivé, il désespérait en me voyant pleurer, la seule chose qu'il pouvait faire était de me prendre dans ses bras. Mais toi, qui est, pour moi, une amie virtuelle bien que j'aurais voulu réelle, toi qui ne peux pas me voir en vrai, toi qui est derrière un écran, toi que je n'ai jamais vu, tu arrives à me consoler, je sais pas pourquoi ni comment tu fais, mais voilà, tu sais me remonter le moral quoi qu'il arrive. Je sais pas mais à chaque fois que je vois un de tes messages, que ce soit positif ou négatif, je suis contente, parce que je sais que tu m'as dit la vérité, et que t'as pas peur de me le dire.
Je suis de nouveau occupée de pleurer comme une conne devant mon écran, je sais plus quoi dire, plus quoi écrire, je n'ai plus rien à pleurer à présent, je suis occupée de me déshydrater, je n'ai plus donné de nouvelles à personne, pourquoi ? Parce que je suis une conne qui ne sait que regarder et garder ses problèmes, quoi qu'il arrive, je suis toujours occupée de me morfondre, à dire que j'en ai marre sans même réfléchir à la pensée positive que j'aurais put avoir à "ce moment là". Avant que ma grand-mère ne meurt, je pensais que ça ne pouvait pas empirer, j'ai à nouveau eu tord, comment c'est possible que tous les problèmes m'arrivent en boule ? Moi je comprends plus, qu'est-ce que j'ai à apprendre de ces problèmes ? Où est l'intérêt de les avoir ? Je me sens paumée, je sais plus quoi penser, je sais plus quoi me dire pour me réconforter. Mais toi, en un message, t'as réussi à résumer tout ce que j'aurais put me dire en période de dépression ; avoir une amie qui me soutient.
J'aurais dut y penser mais avec mon esprit de contradiction, je l'ai pas fait. Ce qui me fait chaud au cœur, c'est de voir qu'en un message, t'as réussi à me faire pleurer, je sais pas si c'est de joie ou de tristesse, je sais plus si je suis joyeuse ou triste, je sais pas si je suis en colère, je sais plus rien, j'ai perdu beaucoup trop de choses et de personnes ces temps-ci, à croire que j'en ai perdu ma joie de vivre. Ma grand-mère l'a emportée avec elle, ainsi j'aurais préféré fermer les yeux mais non, je les ai ouvert et j'ai vu la réalité en face, car maintenant, si quelque chose de chiant m'arrive encore, je me tue, je m'en fou, je sais plus où donner de la tête, la seule chose qui me passe par l'idée c'est de me tuer ou de me laisser mourir. Car oui, d'une minute à l'autre, je pourrais mourir, parce que ce qui me tenait en vie jusque là, c'était l'espoir. Maintenant il ne m'en reste que très peu et il s'envolera ainsi, lui aussi, je ne sais plus quoi penser, et je m'en excuse, car je ne sais plus quels mots utiliser. Mais quoi qu'il arrive Yuu, j'aimerais que tu gardes la même image de moi que tu as toujours eu.
Kissou Kiko-chan
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Dim 26 Déc - 16:40
Désolée du double-post, juste pour dire qu'à part un passage éclair sur la ChatBox de temps à autres, vous ne me verrez pas en ligne souvent, voir jamais. J'ai plus envie de parler, et quand je parle à quelqu'un, c'est qu'à rares personnes qui comprennent ce que je ressens. A part ça, j'évite tout sujet de conversation. Je n'ai aucune raison. Du moins je n'ai aucune envie d'en parler, je l'ai déjà dit, je déteste étaler mes problèmes. Je veux plus vivre, plus respirer, je veux que tout s'arrête. Je veux arrêter le temps, une bonne fois pour toute, de quoi pouvoir être en paix et ne plus penser à mes problèmes ne serait-ce qu'une minute. C'est impossible, invivable, je veux me tuer tout de suite; mon tuteur a été voir mon infirmière pour lui parler, depuis, ils ont posé une autre infirmière pour ma garde, veillant à ce que je ne me tue pas, du coup, plus moyen de mourir par moi-même... ça m'énerve.
Sur ce, bonne journée / soirée, Sako'
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Lun 27 Déc - 4:16
... Sasukiko ... Sasukiko, chérie... C'est con, je regarde mon clavier, incapable d'écrire comme si j'étais une âme vide. Sans rien dans la tête… Écoute… Je ne peux plus te dire que tout va bien pour le mieux dans la vie, dans le monde… Je n’ai tout simplement plus la force.
Ce que je vais dire pourrait paraître sans cœur, mais il faut lire jusqu’au bout.
Sasukiko. Tu veux mourir ? Sérieusement ? Dans ce cas, meurt !
Mais écoute moi bien, écoute moi… Si tu meurs, une partie de moi va mourir avec toi. Sa peut paraître con n’est-ce pas ? Tu vas surement dire « Il dise tous ça, mais c’est faux. » Mais dans mon cas, je dis la vérité. Désolé d’être comme je suis, je suis idiote, je ne sais pas comment dire ce que je ressens. Pardonne-moi, Sako.
Yuu
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Lun 27 Déc - 13:35
J'ai mis un moment pour le retrouve cette vidéo.
Désolée mais là... C'est tout ce que je peux dire, j'ai tiré toute mes cartes pour toi, Sasukiko.
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Sujet: Re: Parce que je ne sais plus rien faire Lun 27 Déc - 16:20
Yuu a écrit:
C'est con, je regarde mon clavier, incapable d'écrire comme si j'étais une âme vide. Sans rien dans la tête…
Si c'est le cas, je suis désolée de te faire vivre ça.
Yuu a écrit:
Ce que je vais dire pourrait paraître sans cœur, mais il faut lire jusqu’au bout.
Sasukiko. Tu veux mourir ? Sérieusement ? Dans ce cas, meurt !
Il n'y a pas à t'excuser, le dernier mot donné, je l'entends à longueur de journée, j'ai l'habitude.
Yuu a écrit:
Mais écoute moi bien, écoute moi… Si tu meurs, une partie de moi va mourir avec toi. Sa peut paraître con n’est-ce pas ? Tu vas surement dire « Il dise tous ça, mais c’est faux. » Mais dans mon cas, je dis la vérité.
Yuu, je pense que je te l'ai déjà dit mais je vais te le redire... je sais bien que toi, tu ne me mens, tout bêtement parce qu'en lisant tes messages, je ne peux m'arrêter de pleurer et par raison inconnue, quand je pleure, je sais que c'est vrai, sinon ça ne me toucherait pas autant.
Yuu a écrit:
Désolé d’être comme je suis, je suis idiote, je ne sais pas comment dire ce que je ressens. Pardonne-moi, Sako.
Tu es comme tu es, et celle que tu es, Yuu, je l'aime. Quoi que tu me dise, je ne pourrais jamais te détester, même si tu venais à me dire que tu m'as toujours menti, même si tu venais à me dire que je suis pire qu'un animal, jamais je ne pourrais te détester.
Kimu a écrit:
..., j'ai tiré toute mes cartes pour toi, ...
Et ta dernière m'a été utile, merci Maman.
Et... note de ma part, je n'ai jamais eu 'envie' de mourir. C'est plus compliqué disons. Maintenant que je me suis lancée, je peux m'empêcher de tout dire. Même ce que j'ai voulu cacher. Déjà, je me drogue. Comme ça, c'est dit, pas pour mettre fin à ma vie, pour empêcher un stress permanent de revenir à la charge. Oui, je ne suis pas compréhensible, mais voilà, moi je dis ce que je pense et peu importe les réponses données. Enfin, ils m'ont dit que j'avais des hallucinations auditives et visuelles. Cela voudrait dire que certaines choses vécues ne pourraient être vraies ? Ça me fait mal de le savoir, car j'ai peur que les rares bons moments soit des hallucinations. Mais aujourd'hui, je me suis fait la réflexion; hallucinations ou pas, je me suis amusée, j'ai sourit, non ? C'est l'important, je me trompe ? Ensuite, on m'a dit que si les médecins ne trouveraient pas la maladie et la façon de la soigner, je mourrai dans les trois ans à venir, voir moins. Alors ma première réflexion a été que rester trois ans dans un hôpital n'apportera soit à rien, soit à des découvertes. Et c'est aujourd'hui que j'ai donné toutes mes armes à mon infirmière. Cela contredit toutes mes réflexions passées, mais j'ai eu ma dernière réflexion il y a seulement quelques minutes, ça m'a fait beaucoup de bien, et ça, je peux le confirmer...
1 ▬ Imaginons, je reste trois ans à l'hôpital ou un moins, tant que je ne suis pas encore morte, ils trouvent le remède, je guéris et tout va pour le mieux. 2 ▬ Deuxième possibilité, je reste trois ans à l'hôpital, je meurs et les médecins ont trouvé le remède trop tard. Ce qui voudrait dire que si quelqu'un d'autre a cette maladie, il ne pourra pas mourir vu que grâce à mes trois ans passé à l'hôpital auront servi à trouver le moyen de guérir. C'est en m'imaginant ça que j'ai décidé de continuer ma vie, pleinement, ne me souciant plus de l'avenir.
Toutes les phrases en gras prouvent que je suis de meilleure humeur que hier.