Shugo Chara RPG - Dans un autre Monde...
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Shugo Chara RPG - Dans un autre Monde...

Ce forum est tiré du manga Shugo Chara. Le H/Y/Y est autorisé.
 
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 Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }

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Klein Arin
Alice Shiroibara
6 participants
AuteurMessage
Alice Shiroibara

Alice Shiroibara


Féminin Nombre de messages : 4
Localisation : Vous m'importunez...
Date d'inscription : 22/03/2013

Votre personnage
Nom de votre Chara: Japy.
Relations:

Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Empty
MessageSujet: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeVen 22 Mar - 7:46


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    [ Un aperçu de sa voix. ]

    Nom : Shiroibara.
    Prénom : Alice. Oui, ce n'est pas vraiment japonais, à son grand damne, mais elle le supporte.
    Âge : 18, presque 19. BE QUIET.
    Orientation : Hétérosexuelle. " Enfin, encore faudrait-il que je puisse aimer. "
    Rang : " - Ne me regarde pas de haut, vermine... "
    Classe : * gribouille. *
    Métier : Mannequin.
    Votre groupe : Velikonoce.



Un peu plus vous

    Histoire : << - Bonjour petite Alice. A partir d'aujourd'hui, nous allons vivre ensemble, avec ta maman., dit-il d'une voix qu'il voulu rassurante, cet homme, légèrement penché vers une enfant.
    - Et papa ? Et mon papa ? Je ne vais plus le voir ?, vint-elle a demander, intriguée, ses yeux verts s’agrandissant de naïveté curieuse.
    - Alice, je t'ai déjà dis d'arrêter d'en parler ! Ton père, laisse-le où il est !, s'écria une femme de quelques pas en avant.

    La petite baissa la tête. Voilà, c'était fini. Cet homme, grand, aux cheveux blonds, serait son nouveau père. L'ancien, auquel elle vouait tant d'amour, allait purement et simplement disparaître. Pourquoi ? Parce qu'elle était une bâtarde. Une enfant née hors mariage. Et qu'il fallait laver l'affront, en lui faisant tout recommencer à zéro. Pourtant, elle s'y était refusée. Elle ne voulait pas oublier son père, l'effacer comme on passe un effaceur sur un tableau noir pour en retirer la craie. Elle savait que les poussières tomberaient à ses pieds, qu'elle désespérerait. Elle ne s’imaginait même pas sans son père. Et pourtant, c'était là. Dans l'aéroport, cet endroit où les gens couraient à droite et à gauche, où la cacophonie faisait bourdonner ses oreilles, elle rencontrait son nouveau père, cet être qu'elle ne connaissait en réalité ni d'Adam ni d’Ève. Il attrapa sa main, la gardant délicatement. Il la regardait avec un regard doux, attendri, sa voix sortant basse comme de fins murmures. La mère emboîta le pas, se dépêchant, organisant à la va-vite ses valises nombreuses. Alice, elle, contenait ses larmes avec courage, blottissant un peu plus sa main dans celle du grand individus qui radiait de tendresse, qui lui semblait un mur de défense contre la bataille qui portait le nom de "mère". Ils furent conduit à leur maison, dans le nord de la France, une belle bâtisse en bord de mer. Pourtant, Alice ne trouvait pas cela joli. Ça avait une porte toute droite, toute étroite, grinçante. Elle vint à se demander où était passées les portes coulissantes, couvertes de feuilles, les sols n'étant pas en carrelage. Sa vieille maison traditionnelle lui manquait déjà... Perdue, déboussolée, elle alla s'installer sur le sable, près de la mer, laissant celle-ci chatouiller ses pieds qu'elle avait dénudés, l'esprit dans le vague, aussi grise que le ciel au-dessus de sa tête. L'homme vint la rejoindre, s'asseyant près d'elle, le regard triste. Elle ne voulait pas même savoir ce que faisais sa mère. Elle devait être en train de danser, faisant virevolter ses robes coûteuses devant un miroir pour se donner de grands airs.

    - Je ne veux pas que tu me détestes, Alice. Et à vrai dire, alors que je suis un adulte, je ne sais même pas comment agir avec toi. Pour moi aussi, c'est soudain tu sais...
    - Est-ce un reproche pour ma présence, monsieur..?
    - Non non, loin de là petite Alice ! Je suis ravi que tu sois là ! Vois-tu, je ne peux pas avoir d'enfants...

    La petite vint poser sa tête contre l'épaule, ou plus exactement le bras, de l'homme, rassurée, certaine qu'il ne lui ferait aucun mal. Il avait le regard trop doux pour cela. Ils fixèrent tout les deux la mer, ses vagues irrégulières, la couleur qu'elle possédait. Elle s'étendait au loin, comme si elle n'avait pas de fin. De gros larmes vinrent rapidement s'amasser aux yeux d'Alice. C'était tellement douloureux, tellement imprévu. Sa mère s'en moquait éperdument, elle le savait. Elle était partie, simplement, après sa naissance, la laissant avec son père qui lui donnait tout l'amour du monde. Quelques jours auparavant, à son 7ième anniversaire, elle était revenue, en femme qu'Alice ne reconnaissait même pas, pour l'emmener au loin, dans un pays dont elle ne connaissait rien sinon la langue que son père s'était appliqué à lui apprendre comme si elle avait été la sienne. Et désormais, elle ne pouvait plus se nicher dans ses bras, lui poser encore milles questions, lui dire toute la journée combien elle pouvait l'aimer. Non, elle ne pouvait plus faire ça. Parce qu'il était loin, très loin. Sa tête tournait, la petite se disant, à vérité juste, qu'elle était à un bout de la Terre et son père à un autre, en parfais opposés.

    - Je n'ai pas eu le temps de lui dire au revoir...

    ------------------------------------------------

    - Alice, on mange !
    - Oh non, Camille, s'il te plait, mangeons juste tout les deux dans la cabane ! Et faisons-le encore !
    - Alice, ta mère va finir par nous gronder, tu sais ?
    - Mais non, allons, elle n'en saura jamais rien !
    - Bon, si tu veux...

    Leurs mains se lièrent, leurs doigts s'entre-mêlant alors que leurs cours se précipitaient en silence dans leur poitrine. Depuis le temps de leur rencontre, quelques mois avant, ils étaient devenus infiniment proches. Son deuxième père, Camille, et elle-même, Alice, passait le plus clair de leur temps ensemble, quand l'adulte ne travaillait pas. Et c'était des retrouvailles en cachette dans la cabane que celui-ci avait construire pour elle dans un arbre solide et imposant, dans le jardin. Ils grimpèrent, riant légèrement, doucement, avant de se poser sur le sol de bois de la cabane. Là-bas, des livres traînaient partout. Ils jonchaient le sol dans un désordre étonnant, peu connu pour les deux êtres gracieux et soigneux. Là-bas, leurs statuts disparaissaient, ils étaient simplement proches, simplement des amis. Camille se posa sur le sol, tentant les bras vers la petite pour l'appeler. Alice s'allongea alors contre lui, légèrement en boule sur le côté, les cheveux éparpillés en cercles autour d'elle. C'était doux, c'était chaud, un vrai nid. Il glissa les mains sur le côté, attrapant quelque chose qu'il souleva pour le mettre légèrement contre ses lèvres, intrigués de sa présence. N'ayez pas de mauvaises pensées, simplement un livre. Il avait reconnut la couverture en tournant la tête. C'était assez étrange, il ne se souvenait pas avoir ce livre... Vieux, en papier presque froissé, reliés par de la paille ou quelque chose y ressemblant, ce livre semblait incroyablement vieux. Il le glissa à Alice, qui s'empressa de le regarder, curieuse, levé au-dessus d'elle pour que Camille puisse lui aussi le voir. Les kanjis... Certains étaient incompréhensibles pour elle, alos qu'elle était japonaise.

    - Je ne comprends pas pleins de choses...
    - C'est normal, tu sais, tu es encore jeune. Si tu veux, je t'apprendrais.
    - Oh oui, je veux bien ! Encore un secret entre nous, dit-elle avec joie. Mais, Camille, je suis curieuse.
    - Hum ? Curieuse à propos de quoi ?
    - Comment dire...? Par quoi du connais le japonais ?
    - Pourquoi, ma petite.
    - Ah heu oh oui oui, pourquoi, pardon, j'ai confondus.

    Il rit légèrement, amusé, glissant ses doigts entre les cheveux de la petite, attendrie par son air dépaysé. Elle était encore jeune, si innocente. A coté de cela, même s'il était heureux d'être aussi proche d'elle, il aurait vraiment aimé qu'elle soit réellement sa fille, pour l'entendre l'appeler "papa" comme il aurait du normalement y avoir le droit. Elle ne l'apprendrait jamais, il s'en faisait la promesse. Lui, il avait déjà tout perdu, il ne tenait pas à la perdre elle aussi. Son petit rayon de soleil, sa douce lune, sa petite poupée, n'avait pas besoin de savoir qu'il avait été père, et qu'il l'était encore, que son enfant comme son père à elle, lui avait été retiré. Pour cela, parce qu'il devait connaître le chagrin que le père de la petite devait éprouver, il s'appliquait à continuer à l'instruire, à lui donner à rêver de ses origines. Comment faisait-il cela ? En lui racontant, par des livres qu'il demandait à de ses contacts, les légendes du pays du soleil levant. Elle releva la tête, le regardant, lui qui était parti dans ses pensées, alors qu'elle même y avait été emportée, réfléchissant à la probable signification des kanjis qu'elle ne comprenait pas.

    - Hey ! Mais tu as esquivé ma question, Camille !
    - Il semblerait bien, oui., dit-il, amusé encore, un fin sourire aux lèvres.

    ------------------------------------------------

    L'adolescence, la pire période d'une vie pour certains. La pire période de la vie d'Alice, en tous cas. Elle s'étirait dans son lit, encore assoupie, les yeux à peine ouverts, sachant déjà ce qui l'attendait. Le collège. Les cours. Fu**. Dans sa tête, une chaîne d'insultes fit son chemin, ses lèvres ne bougeant pas même pour un léger râle, une protestation. Pas la peine de bougonner, les choses étaient inévitables. En changeant de maison, de lieu de vie, elle avait du être radiée de son ancien établissement scolaire, pour être inscrire dans une école française. Finalement, la scolarité n'avait pas été trop mal. Jusqu'à l'entrée au collège. Depuis, c'était assez difficile. Etre petite, être frêle, discrète, du genre première de la classe... Il ne lui restait plus qu'à mettre des lunettes pour être un cliché sur pattes. La demoiselle se hâta de sortir du lit, en apercevant l'heure sur son réveil à sa table de chevet, filant se doucher, s'habiller. Elle descendit vite à la cuisine, où Camille déjeunait déjà. Il leva les yeux de son journal, une tassé de café dans une main, l'autre tenant le papier, pour lui adresser un gentil sourire.

    - Je sais la question que tu vas me poser et, oui, ta mère dort encore un peu. Elle a l'air fatiguée.
    - Maman a toujours l'air fatigué, de toutes manières., murmura Alice, dans sa cape, discrètement.
    - S'il te plait, ne dis pas ça, je t'ai entendu. Elle travaille beaucoup ces derniers temps, sur un projet très sérieux. Elle ne peut pas oublier ses heures de sommeil.
    - Je suppose que tu as raison, Camille...

    Les yeux d'Alice descendirent, se frottant au sol, signalant sa lassitude. Camille, lui, n'avait pas besoin de ce petit geste pour savoir que ce sujet l'ennuyait. Comment alors ? Elle venait de se rendre, de lui donner raison. Et ce n'était pas vraiment une habitude, même si la donzelle était loin d'être têtue. Il lui adressa encore un sourire, un peu contraint, un peu embêté, avant de poser la main sur la table pour attraper une tartine beurrée pour la tendre à la demoiselle. Elle ne la prit pas à la main, fainéante, et se contenta de se rapprocher, de se pencher, et de la maintenir entre ses dents.

    - Merchi., marmonna-t'elle, la tartine encore en bouche.
    - Hum, de rien. Aller, file, tu vas être en retard.
    - Ah oui, mince. Bon, à ce soir Camille !
    - A ce soir petite Alice, bonne journée.

    Elle fila, enfilant ses chaussures d'un geste net et précis, habituel, avant d'attraper son sac pour sortir de la maison, la tartine encore en bouche. Courir ? Hors de question. Elle marcha sur tout le chemin. Et parvint à l'heure. Ou presque. La grille du collège se referma sous ses yeux alors qu'elle se léchait les doigts pour le reste de beurre, ennuyée. Elle sonna à la loge, près de l'entrée secondaire, et fut conduite en permanence où l'on lui dit de rester jusqu'à l'heure suivante. La grille venait pourtant tout juste de se refermer, le cours ne devait donc faire que commencer... La surveillante la fixait, plus que les autres présents, comme si elle allait faire une bêtise et qu'elle voulait pouvoir sauter sur le fait pour le déclarer. Alice en conclut qu'elle ne devait pas l'aimer. Vraiment pas l'aimer. Elle sortit un cahier, se plongeant dans les livres pour profiter de l'heure pour réviser. Le bruit environnant, des élèves criant, riant, continuait le plus normalement du monde, alors que la surveillante la fixait encore. Cela lui mettait sur le dos une pression qu'elle n'appréciait pas du tout. Elle se leva, partit chercher un manuel dans l'armoire prévu au stockage de ceux-ci et reprit sa place. Mais bien évidemment, cela aurait été trop simple si les autres n'avaient pas décidé d'être stupides et immatures. Un élève, juste derrière elle, tira la chaise vers l'arrière et elle chuta, tentant de se rattraper en avant en heurtant sa tête au bureau. Elle apposa sa main contre son front, y découvrant un filet de sang en rebaissant les doigts pour pouvoir regarder. Un surveillant vint immédiatement, alors que l'autre surveillante faisait mine de réprimander les chenapans. Le surveillant posa les yeux sur elle un long moment, la regardant trembler de colère, contenant les larmes de la douleur qu'avait provoquée ce heurt. Il passa une main sur son épaule et réunit ses affaires de l'autre pour l'emmener en dehors de la salle pour la soigner. Il resta près d'elle, sans dire mots, à l'infirmerie où l'infirmière désinfecta et pensa la blessure. La guérisseuse appelée en derniers instants fila aussi vite qu'elle était venue, laissant Alice sous la surveillante de l'adulte. Un lourd silence tomba alors. Il baissa les yeux, hésitant, et les remonta vers elle qui lui rendit son regard, gênée de la situation et de la bêtise de tout cela.

    - Alice, c'est ça ?
    - Pardon ?, demanda t-elle, n'étant pas sûre d'avoir bien entendu.
    - Tu es Alice, Alice Shiroibara, c'est ça ?
    - Hum, oui.
    - Les autres surveillants parlent de toi de temps à autres, et les professeurs aussi, alors je le sais.
    - Je ne pense pas être turbulente...
    - Nan, tu l'es pas, c'est simplement que c'est étonnant que tu viennes tout droit du Japon. D'ailleurs, dis-moi Alice, ton nom signifie quelque chose, non ?
    - Rose blanche., dit-elle en prenant un bout de papier au hasard et un stylo pour écrire dessus. 白い pour blanche et 薔薇 pour rose. Je ne suis pas certaine des Kanjis, mais ça doit être comme ça normalement.
    - Tu veux dire que tu ne sais pas écrire ton nom ?, interrogea-t-il avec des yeux un peu ronds.
    - Comme le reste, il a été "francisé", écrit en Romanji, à la prononciation, avec les lettres que vous utilisez ...

    La sonnerie retentit. C'était l'heure. Il fallait aller en cours, maintenant. L'adolescente se releva, salua à la japonaise et file, sac sur l'épaule. Dans les couloirs, de nombreuses personnes se moquèrent d'elle, mais elle baissa simplement la tête légèrement, on lui fit des croche-pattes, la poussait contre des murs l'air de rien. La fin de journée fut la pire. Au dernier cours, tous réunirent leurs affaires quelques minutes avant la sonnerie, le professeur effaçant le tableau, en discutant des sorties à faire après les cours. Alice, elle, restait penchée sur un livre que Camille lui avait prêté et qui parlait de Momotaro, le garçon dans la pêche, une histoire qui l'intriguait. Un camarade pencha sa chaise vers l'arrière, la faisant tenir sur deux pieds, pour la regarder et tirer légèrement ses cheveux. Elle ne devait pas en tenir compte, ce n'était rien. Elle tourna sa page, entendant le léger froissement de celle-ci, soulevant l'odeur de livre âgé, emportant quelques poussières. Voilà tout ce dont elle avait besoin. De rien d'autre. Le camarade reprit ses attaques à ses cheveux, tirant un peu plus fort, alors que quelques élèves venaient voir ce qu'il se passait.

    - Hey, dis, pour sortir avec toi, faut être un pédophile ? Tu bois de la soupe, hein, rassure-moi. Attends, en japonais, pour que tu comprennes, on dit ça comment déjà ? Lolicam ?
    - Lolicon !, rectifia un arrivant en éclatant de rire.
    - Suspens-toi à une barre de rideaux, tu devrais réussir à grandir un peu. Peut-être., poursuivit un autre, pour la même fin.
    - Oh, xxx ne lui donne pas de faux espoirs ! En plus, regarde, elle va finir par pleurer, la pauvre pe-ti-te.

    Alice se contenait encore, lisant tranquillement, tournant les pages au même rythme encore. Pourtant, c'était trop simple de la laisser comme ça, il fallait attirer son attention pour la tourmenter encore. Ils prirent son livre, lui faisant lever les yeux, leur adressant un regard foudroyant. Alice, la bête sauvage se réveille au toucher de la lecture. Leurs sales pattes, disqualifiées d'office des concours de beauté, touchaient les pages fragiles de son bouquin. S'en était trop. Elle se leva, plaquant violemment ses mains contre son bureau alors que sa chaise retombait avec un écho sur le sol. Un silence complet se fit, tous gardant des grands yeux ouverts, éberlués, ébaubis, devant cet emportement de la part de la fragile demoiselle.

    - Anata wa damatte i nodarou ka ? Sie lesen nicht, questo libro non vi aiuterà, no arruines tu mente ya limitado.
    [ - Ne peux-tu pas te taire ? Tu ne sais pas lire, ce livre ne te t'aidera pas, ne gâche pas ton esprit déjà limité. ]
    - ...

    Le silence se fit comble. Le professeur qui effaçait le tableau vint près du groupe entourant la métisse, souriant légèrement, certainement fier de la capacité de son élève. il reprit le livre des mains de l'idiot et le tendit à Alice, intrigué de savoir si elle savait ce qu'elle avait dit.

    - Alice, dis-moi, quelles langues as-tu utilisées ?
    - Japonais, allemand, italien, espagnol.
    - Où as-tu appris ça ?
    - In bücher.
    [ - Dans les livres. ]
    - Et qu'as-tu dis ? Écris-le moi sur un papier, s'il te plait.

    La demoiselle prit un papier déchiré et un stylo, venant écrire dessus, avant de le tendre au professeur qui sourit encore davantage. Il re-glissa le bout de papier dans la main d'Alice et frappa légèrement dans ses mains, pour demander à tout le monde de sortir de la salle, la sonnerie retentissant à cet instant précis. Tous sortirent, Alice y comprit, pour sortir du collège et commencer à rentrer chez eux. Le ciel gris s’étendait avec lassitude, fainéant, alors que quelques gouttes tombaient déjà. L'adolescente devait presser le pas, elle avait oublier son parapluie à la maison avec les prévisions météorologiques qui avaient prévu un beau soleil. Rapidement, elle s'aperçut qu'elle n'était pas seule sur le chemin. Ses camarades, les plus coriaces, la passèrent à tabac en la rattrapant bien vite. Elle rentra à la maison couverte de blues, des larmes de rage aux yeux, filant directement dans sa chambre pour éviter d'être vue par Camille. S'en était trop... En réalité, ce n'était pas la première fois que ce genre de choses se produisaient. Elle n'avait pas peur d'eux, mais elle refusait de les dénoncés, question de principes lui sembla t-il.

    ------------------------------------------------

    Il fallait cacher ça. Il fallait que ça disparaisse, que ça ne soit pas vu. Le lycée, pas mieux que le collège, sinon que désormais les critiques tournaient autour du sujet de la reproduction. De manière moins délicate qu'au collège. Des amis ? Oui, deux. Marilyn et Théo. Des amis utilitaires. Enfin, pas dans son sens à elle mais plutôt dans le leur. Ils demandaient ses devoirs quand ils n'avaient pas fait les leurs à la maison, lui proposait de sortir quand il y avait une place de libre où un achat à faire, pour diviser la somme en trois. Alice se laissait faire. Elle remarquait bien le tout, mais elle espérait au fond d'elle qu'ils changeraient un jour pour être véritablement amis avec elle. Pourtant, ce ne fut jamais le cas. A la fin de la première année de lycée, une grande dispute éclata, alors même qu'Alice ne levait pas le ton, abusée par eux, abusée par leurs airs, épuisée de leurs trahisons et coups bas.

    - Mais rentre chez toi, punaise ! Qu'est-ce que tu viens faire là ?! Dégage, le marmot !
    - Naze... ? Dōshite watashi ga... ? Onegai, watashi o ie ni ki shite...
    [ - Pourquoi... ? Pourquoi moi... ? S'il vous plait, laissez-moi rentrer à la maison... ]

    La descente. La dégringolade. Amis ? Amis. Et elle le remarqua bien vite. Parce qu'ils étaient toujours près d'elle, et que désormais elle se sentait seule, les jours lui paraissant éternellement longs. Elle avait probablement finit par se lier à eux, par être intéressée. Mais la dispute avait éclatée, comme un violent orage se frayant un chemin dans un carré de ciel bleu. Et désormais il ne cessait plus de pleuvoir. Les nuages l'avaient recouvertes, elle et son courage d'enfance, alors qu'elle se terrait dans la solitude. Etait-ce si mal de venir d'ailleurs ? Pourquoi ne la critiquions toujours que sur tout ce qui faisait le plus mal ? Elle-même, elle voulait retourner là-bas, l'à d'où elle venait, et revoir tous ses proches, les personnes avec lesquelles elle avait été à l'école, ceux qu'elle aimait. Mais elle était là. Plantée en pleine France comme une épine dans le pied de quelqu'un, comme un bras de ronces dans un jardin où toutes les fleurs doivent être cataloguées et classifiées pour être belles. Il ne fallait pas être trop petite, mais pas trop grande non plus, pas trop fine, mais pas trop ronde, avoir les à la bonne hauteur, une coupe parfaite, un visage sans problèmes. L'adolescence, se poursuivant au lycée, laissait à penser que c'était aussi simplement que ça, dans la tête des scolarisés : I'm in a perfect world, and everyone is perfect. If one of us is not like that? Humpft, I don't care, burn it. Fataliste ? Simplement la vision des choses d'Alice.

    Les cours venaient de se finir, après une journée d'éternelle solitude. Elle avait eu un 19 sur 20, mais étrangement, ne parvenait pas à se remonter le moral avec. Pour elle, ce n'était qu'une note sans importance, comme une autre. Sur le chemin, elle prit encore son temps, ne souhaitant pas courir, faisant même un détour par la plage. Le ciel était le plus beau des années, un ciel bleu, sans aucun nuage, dans lequel brillait un soleil réchauffant. Et pourtant, ça non plus, ça ne la consolait pas. Elle marchait seule, au bord de la route déserte, sans personne à ses côtés, avec ce soleil qui lui frappait sur la tête. Non loin, elle aperçut un marchand de glace et s'empressa presque d'y parvenir, sortant de la poche de sa jupe de quoi payer en indiquant ce qu'elle désirait. Le vendeur parut étonné de voir une jeune fille ainsi seule par un beau jour d'été, mais n'en dit rien. Ce n'était pas ses affaires, après tout. Sa glace en main, son sac sur l'épaule, Alice poursuivit sa route, l'esprit dans le vague. Une fois devant sa maison, n'ayant prêter attention à rien le long de la route, elle se rendit compte qu'elle n'avait rien vu, que le chemin s'était fait tout seul, par automatisme. Un soupire las s'enfuit d'entre ses lèvres. Un pas. Deux pas. Trois pas. Il était temps de rentrer à la maison. Dès qu'elle fut à l'intérieur, une grande plainte se fit entendre alors que Camille descendait les marches de l'escalier de l'étage comme une furie, pour l'attraper par les épaules en la secouant presque. Avait-elle l'air si désespérée que cela inquiétait Camille ? Elle le traversa, son regard restant planté comme s'il était dans le vide. Les jours étaient tellement lourdes, ces derniers jours... Et il n'y avait pas une goutte de pluie de tomber depuis quelques temps. Peut-être finirait-elle par aller arroser elle-même les fleurs du jardin, pour leur éviter de mourir ? Camille la secoua un peu plus fort, désarmés. Ses lèvres s'agitaient, bougeaient dans tout sens, mais Alice n'entendait rien, juste un grand bourdonnement dans ses oreilles. Elle se sentit retourner en arrière, à son arrivée en France, dans l'aéroport où Camille lui avait prit la main. Le temps remonta encore, jusqu'à ce qu'elle quitte la maison de son père, en pleurs, emportée par sa main qui la tirait par le bras en hurlant que l'avion allait partir. Le regard de son père la poignardait encore, comme une lame, amassant à ses yeux de lourdes larmes qui vinrent rouler sur ses joues. Pourquoi se souvenait-elle de ça ? Pourquoi à ce moment-là ? Ses yeux s'ouvrirent en grands, sur ses larmes, et elle tomba au sol, le corps tremblant de soubresauts. Elle avait entendu. Finalement, elle l'avait entendu. Ce que voulait lui dire Camille. Celui-ci s'assit au sol, venant l'attirer contre lui, lui caressant les cheveux, tentant de la guérir de la douleur qui régnait en elle. Il était malade. Très malade. Et il ne lui restait probablement plus longtemps... Lui qui était si généreux, qui ne voulait jamais contraindre personne, s'autorisait à la rappeler à ses côtés, pour la voir une dernière fois. Alice pleura, pleura, toutes les larmes qu'elle avait toujours contenues jusque là. Elle était loin, si loin de lui, et ne pouvait rien faire. Elle se moquait d'avoir marcher seule sur le chemin, d'avoir trouver que sa glace n'avait finalement pas eu bon goût, que le soleil lui ai frappé dessus, que ses fleurs allaient se flétrir à ses rayons. Il allait partir. Elle marcherait toujours seule le long du chemin, plus rien n'aurait de goût, la lumière la délaisserait, tout allait disparaître. Elle releva la tête, criant sa douleur alors que sa mère, venant d'arriver, la toisait presque. Elle se remise sur pieds, s'avançant vers sa mère pour frapper de sa main contre sa joue, dans une colère dévastatrice. Elle partait. Elle rentrait à la maison. Et elle ne lui laissait pas le choix. En cadeau d'adieu, avec les centaines de baisers qu'il déposa sur ses joues, Camille lui offrit le billet d'avion, payant pour le poids de ses valises, promettant de l'accompagner jusqu'à l'aéroport le lendemain. Elle ne parvint pas à bien dormir cette nuit-là, tracassée, inquiète, presque tourmentée, ne sachant pas quoi penser. Au matin, alors qu'elle avait encore rêver de n'être jamais partie du Japon, de ne s'être jamais faite aux coutumes françaises, un petit oeuf se trouvait à ses côtés, légèrement chaud. Un cadeau de Camille ? Elle l'emmena avec elle, dans sa valise, le blottissant dans une boite, posé sur une éponge, recouvert de tissu. L'aéroport. Camille l'y emmena donc, aux aurores, le ciel encore en flamme. Là-bas, comme elles s'y étaient trouvée, leurs mains se séparèrent...

    ------------------------------------------------

    - Regarde, papa, ta santé s'améliore !, lança t-elle, assise sur le bord du lit, le médecin lui parlant de légères améliorations.
    - Alice, je t'en prie, n'espérons rien...
    - Papa, autorisons-nous toutes les prières du monde, égoïstement. Tu guériras, je veillerais sur toi., dit-elle avec un sourire tendre, rare, en venant caresser la joue de son père.
    - S'il te plait, rentre à la maison et repose-toi, ma chérie, tu n'as pas dormi de la nuit j'en suis certain, tu as le visage plus pâle que d'habitude.
    - Je vais bien, je ne suis pas malade, papa.
    - Alice, s'il te plait, rentre.
    - Bien, papa...

    Elle se releva, s'inclinant devant le médecin en lui priant de prendre soin de son père avant de sortir. Depuis son retour au Japon, tout était compliqué, et pourtant elle s'en moquait. Parce qu'elle était près de lui. Dans la rue, elle marchait sans envie particulière, songeant seulement à la santé de son père, jugeant dans sa tête de l'avancée de son état. Les médecins disaient qu'il y avait une chance, qu'il fallait simplement qu'elle reste près de lui pour qu'il est le courage et l'envie de guérir. Alors elle restait là. Elle avait été radiée de son école de France, avait étudiée dans un lycée japonais, pour son plus grand bonheur, retrouvant dans le lycée de zone de sa ville natale l'un de ses vieux amis, Hayate. Son téléphone se mit à vibrer dans son sac et elle l'en sortit bien vite, reconnaissant aux vibrations répétées que c'était un appel. Avec tout le monde aux environs, elle n'entendrait rien. Par conséquent, elle décidé d'entrer dans un café, de commander un simple chocolat chaud, comme une enfant, pour répondre.

    - Oui ? Allô ?
    - Oh, Alice, bonjour !, fit la voix dans le téléphone.
    - Hum... Camille...?
    - Exact ! Comment vas-tu ma belle ? Ton père m'a écrit que tu avais vite grandis... Tu me manques beaucoup, tu sais.
    - Tu me manques aussi... Mais nous nous reverrons certainement un jour. Quant à grandir, eh bien oui, comme tout un chacun me semble-t-il.
    - Tu es majeure désormais, je me trompe ?
    - Non non, c'est exact, même si ce n'est que depuis peu. Je travaille dans une agence de mannequinat, je m'y plais bien.
    - Eh bien c'est le principal !

    La discussion se poursuivit, arrachant à Alice quelques sourires de nostalgie aux remémorations des moments passés avec Camille. Elle était si heureuse, sans le dire, sans le marquer dans son ton de voix, qu'elle ne faisait pas attention au prix que l'homme devait payer pour l'appel. Quelques regards se tournèrent vers elle, certains la reconnaissant peut-être. Il y eu quelques murmures, on la pointa un peu du doigt. C'était rare, de la voir ! Les gens semblaient épatés, la regardaient avec hésitation. Elle était si petite ! L'on aurait dit une petite poupée ! Et c'était tellement adorable de voir qu'elle ne buvait qu'un chocolat chaud ! Le serveur revint, à la fin de son appel, et lui proposa un nouveau chocolat chaud, avec un joli sourire. Devant cet effort, devant cette gentillesse qu'elle connaissait depuis le temps, elle décrocha la naissance d'un sourire à celui-ci, plissant le coin de ses lèvres, éclairant d'un doux regards ses grands yeux verts.

    - Non, je vous remercie bien, mais celui-ci fait bien assez pour moi, si ce n'est pas trop déjà. En revanche, c'est une bien gentille attention. Au revoir, bonne journée à vous et bon courage.

    Elle dépose la monnaie et fila. L'agence venait de lui envoyer un message, sa séance était annulée, le photographe était tombé dans les escaliers et l'on ne lui trouvait pas de remplaçant correct. Un léger soupire s'enfuit d'entre ses lèvres, avec lassitude. A ce rythme, elle ne gagnerait pas grand-chose à la fin du mois... Et elle avait besoin d'argent pour pouvoir payer l'hospitalisation de son père ainsi que les traitements qui devaient le guérir. Un appel. De son oncle. Elle décrocha, en marchant, ne souhaitant pas retourner dans un café, sur le chemin de chez elle. Les prix augmentaient encore, pour un nouveau traitement jugé plus chanceux, plus efficace. De mieux en mieux... Cependant, si cela pouvait rétablir son père. Elle accepta, disant qu'elle y réfléchirait. Son oncle, légèrement inquiet, contraint à lui dire les mots qu'il venait de lui dire, lui demanda alors si elle allait bien, si elle prenait le temps de dormir, et si son travail ne la prenait pas trop. Alice, ennuyée mais aussi attendrie de ce soudain intérêt, répondit rapidement, d'une phrase vague, disant qu'elle allait parfaitement bien, que son travail était très agréable. Elle raccrocha finalement, déverrouillant la porte de chez elle pour retirer ses chaussures et poser son sac sur une commode avant de refermer la porte. Elle se laissa retomber sur le sol, allongée sur le dos, a regarder le plafond. Une masse de poils noire vint se rouler sur son ventre, la tête vers la sienne, contre son inexistant poitrine.

    - Ohayo, Hime.
    [ - Bonjour, Princesse. ]

    Le chat, Hime, ne parut pas étonnée, ni gênée, restant là comme si c'était une habitude. Alice la prit dans ses bras, la soulevant légèrement pour la regarder. Bah, ce n'était pas si affreux que ça, de vivre avec un chat. De toutes façons, elle finirait vieille fille, entourée de chats ronronnant à ses caresses, les lui rendant en regards doux, dépourvus de la malice des êtres humains. Elle se sentait désarmée, abandonnée, mais ne demandait l'aide de personne. Un charlatan s'était déjà moqué d'elle, de la passion et de l'amour qu'elle portait à son père, lui proposant un traitement qui n'avait en réalité eu aucun effet. Et elle avait menti à son père. Comme elle le faisait depuis des mois déjà. En lui disant que son état progressait doucement vers le rétablissement, qu'ils pourraient bientôt tout les deux accrocher le carillon de l'été. Pourtant, l'été passait lentement, et il ne se rétablissait pas, malgré quelques progrès. Son visage se creusait de fatigue, serrant le coeur de la jeune femme à chaque regard. Comme une fleur, il fanait sous ses yeux. Et elle ne pouvait rien faire. Les traitements coûtaient toujours plus cher les uns que les autres. Personne ne trouvait ce qu'avait son père, ce qui le faisait mourir lentement... Etait-il destiné à partir ? A la laisser...? Elle roula sur le côté, venant serrer Hime contre elle, se sentant faible et fatiguée. Elle devait trouver un autre travail. Sinon elle ne pourrait plus subvenir à tout. Envie de rien faire, elle mangea et se coucha vite, avec Hime roulée en boule sur sa couette. A même le sol, à la japonaise traditionnelle, dans sa maison l'étant tout autant, elle regarda par la fenêtre coulissante donnant sur son petit jardin. Le ciel devint lentement bleu foncé, se parsemant d'étoiles. Alors elle se leva, sortit du lit, prenant garde à ne pas réveiller Hime pour la laisser dormir, et vint se poser sur les planches de bois surélevées, battant des pieds dans la petite mare devant elle, un châle blanc sur les épaules. L'été était encore là, mais le temps, à la nuit tombée, se rafraîchissait toujours tant. Ses mains sur les épaules opposées, emmitoufler dans le tissu, elle leva la tête vers le ciel. C'était toujours désespérant, de vivre là, dans cette grande maison, sans pouvoir y avoir son père. Lui, il devait regarder le ciel depuis la fenêtre de l’hôpital, sans quitter son lit. Pourquoi avait-elle été emportée en France ? Pourquoi avait-elle été éloignée de ses origines ? Elle se sentait elle-même, elle se sentait bien, dans son pays. Pourtant, dans sa tête, revenait les critiques qu'elle avait du affronter, autant en France qu'au Japon, à son retour à celui-ci. On l'insultait, la regardait de travers comme si son apparence n'était pas naturelle. Devenir mannequin, pour elle, ça n'avait jamais été un rêve. Elle rêvait, elle, quand elle était petite, d'être une miko. Pourtant, quand l'occasion s'était présentée, elle n'avait pas refuser. Même pas pour la popularité, mais simplement parce qu'elle n'y croyait pas. Finalement, son employeur avait été honnête, ce qui l'avait énormément surprise, et l'avait prise sous son aile comme un grand-frère l'aurait fait, ce qui a tissé entre eux un lien plus que professionnel, semblable à une amitié d'enfants, discrète et inconnue des autres.

    Elle se laissa retomber sur le dos, allongée sur le sol, les jambes tombantes, les pieds encore a jouer dans la mare. Le châle s'étendit sur le plancher, ses cheveux y formant des cercles irréguliers mais souples. Ses grands yeux verts se fermèrent, la laissant s'apaiser, ses oreilles n'écoutant plus que le léger son de l'eau avec laquelle elle jouait, que les quelques insectes nocturnes qui bougeaient d'une vie active et secrète. Le vent souffla légèrement, glissant sur son visage, lui donnant un coup de fraîcheur qui fit rosir ses joues. De retour à la maison... Hime s'éveilla, venant jouer avec les cheveux de sa maîtresse avec douceur et délicatesse. Ici, tout était calme. Les gens ne se critiquaient pas sans cesse, même si elle se savait différente d'eux. Les adolescents avaient beau s'habiller comme ils le voulaient, de vêtements parfois même légers ou provoquant, personne ne disait rien, parce que cela finissait par être une habitude. Pratiquement tout les jeunes passaient à une période de rébellion, à vouloir défier les traditions, s'ouvrir à d'autres horizons. Alice, elle, ne souhaitait pas cela. Elle qui travaillait en temps que mannequin depuis sa seconde année de lycée, s'habillait comme une princesse uniquement pour son image de marque. Peut-être aussi parce que cela avait finit par être une habitude, quelque chose qui ne lui déplaisait plus. Hime redresse vivement la tête, les sens aux aguets visiblement, et la jeune femme tourna le regard vers elle, intriguée par le cesser de jouer. Elle l'appela, gentiment, doucement, mais le chat ne détourne pas le regard de l'escalier menant à l'étage. Finalement, elle s'y précipita et, confiante en sa compagne, la métisse la suivit. Le chat devait avoir entendu du bruit. Elle monta les marches avec discrétion, lenteur, préférant ne pas croiser le ravisseur s'il y en avait un. Pourtant, une fois en haut, il faut évident à l'absence de bruit qu'il n'y avait personne. Alice jeta un rapide regard à Hime, qui fila en direction de sa chambre, à vive allure. Là-bas, l'un des cartons avait été défait, alors que la jeune femme n'en avait sortit que ses affaires principales avant de les refermés. Elle ouvrit de grands yeux, légèrement alertée, allant voir s'il manquait quelque chose. Tout était là. Elle soupira d'aise. Après tout, ce n'était pas vraiment étonnant, elle n'avait rien de valeur. Elle n'était pas du tout matérialiste... Ce genre de personne, comme elle, devait rendre les cambrioleurs bien malheureux, songea-elle en souriant légèrement, amusée. Hime visita la pièce, d'un pas traînant, comme si quelque chose n'allait pas.

    - Hime, viens là. Il n'y a rien.
    - RrrRrrRRr., fit simplement le chat en venant se frotter contre la main de sa maîtresse.

    Pourtant, c'était faux. Il n'y avait pas qu'elles dans la pièce. A la lumière qui fut allumée à l'arrivée dans celle-ci, une grande ombre se projeta sur le mur, dépassant Hime, dépassant Alice, menaçante, les mains en avant. Lorsque la métisse s'en rendu compte, elle se retourna d'un bloc, la bouche entre-ouverte, légèrement effrayée.

    - Bouh !
    - Ah.
    - Konbanwa, Alice-chan., fit la petite chose, de la taille d'un farfadet, en souriant, éclairant ses yeux verts d'un passage de joie.
    [ - Bonsoir, Alice. ]
    - Mais qu'est-ce ...? Cela fonctionne avec des piles...?

    Alice attrapa la bonne petite fée, la retournant presque dans tout les sens, alors que celle-ci retenait de ses minuscules mains le tissu du long kimono qui la recouvrait. Elle se souleva, filant d'entre les mains d'Alice, venant se coller à sa joue, l'air gênée. La jeune femme, presque choquée, regardait Hime, lui demandant une griffure, certaine de rêver. Quelque chose de petit, rondelet presque, "mignon", s'agitait devant elle, bougeant de manière parfaitement fluide, volant même ! Elle roula des yeux, ceux-ci se retournant, tombant dans l'inconscience. Oui, c'était lâche. Mais elle ne pouvait pas lutter.

    ------------------------------------------------

    - Alice-chan, tu es sûre de ce que tu fais ?, vint demander Japy, la petite fée qui habitait désormais chez l'humaine, ne la quittant jamais.
    - Hum ? Ah, oui. Camille faisait souvent cette recette, quand j'étais encore en France. De ce fait, je veux te faire goûter.
    - Mais mais mais, Alice-chan, regarde, ça semblerait presque vivant...!
    - Peuple de la semoule au lait, je m'adresse à vous. Appelez-moi maîtresse et vénérez-moi tout les jours, sinon je provoque sur vous un tsunami de lait., fit Alice, en fixant la casserole où semblait prendre vie la semoule au milieu du lait.
    - Alice-chan..., baragouina la fée, étonnée du regard de son amie sur la casserole. Finalement, elle ne put contenir son petit rire cristallin. A-chan, A-chan, j'espère que tu es plus douée avec les recettes japonaises ! { En cours. }

    Caractère : Le caractère de la jeune femme ? Tout d'abord, il est important de savoir qu'Alice ne crie jamais, si ce n'est de surprise. Elle ne crie pas, ne hurle pas, parle même généralement très doucement, comme des murmures. S'énerver ne sert à rien et par conséquent la femme préfère rester calme, ce qui évite aussi des disputes dans le genre de celles qui font monter le ton au fur et à mesure parce que la personne en face le fait elle aussi. De plus, par fierté, Alice refuse de s'énerver. S'énerver, pour elle, c'est se montrer assez faible pour perdre son sang-froid devant qui nous a, certainement, provoquer. Ce n'est donc que donner victoire à une personne qui, par déduction ou par hasard, aura fini par toucher un point sensible d'une personne faible en la matière de protéger ses défauts. De plus, avoir la voix tremblante d'une colère retenue comme l'on retient un typhon, est pitoyable. Le détail final est que, de toutes façons, Alice n'aime pas s'énerver. Discuter à tout autant, voir plus, d'efficacité.

    La gentillesse est un sentiment étrange, influencé perpétuellement par l'agissement de quelqu'un. Quelqu'un de gentil donnera envie d'être gentil, quelqu'un de méchant donnera envie d'être méchant au même point si ce n'est plus. Alice, est une personne gentille, pour sûr. Le genre de personne qui serait prête à déprimer si cela pouvait donner une chance de bonheur aux autres. Elle cache ses émotions, ne veut pas de quiproquo, mais possède un coeur généreux et gentil. La plupart du temps, la donzelle hésite, elle bafouille et répond à une gentillesse par quelque chose quelle ne veut pas dire et qui peut parfois être vexant. Sa voix calme et presque monocorde quand elle le souhaite ne prononce cependant jamais de mots pour se protéger elle-même. Peu lui importe d'avoir des problèmes et de couler du moment qu'elle peut encore écouter les autres pour les décharger de leurs soucis. La jeune femme ne refusera jamais d'écouter quelqu'un. En revanche, elle se refuse tout le temps à s'ouvrir à quelqu'un pour parler de ses propres soucis, de ses angoisses, de ses joies comme de ses peines, ce qui donne l'impression qu'elle n'est pas de toute gentillesse. Si Alice ne se confie pas c'est parce qu'elle est certaine que, mit à part pour elle, que les gens sont gentils par pitié. Alice ne compte donc pas sur les autres, par peur d'être prise en pitié.

    Le sentiment de peur ? Pas inconnu mais plutôt inavoué. Tout comme les autres êtres humains, il arrive à Alice d'avoir peur. La personne qui dira n'avoir peur de rien serait d'ailleurs, aux yeux de la femme, une menteuse. Alice possède quelques peurs : Celle de l'orage, celle du noir. Ces peurs Alice les a depuis qu'elle est toute petite et elle n'a jamais réussit à s'en débarrasser. L'orage la cloue littéralement sur place. Elle s'accroche à tout ce qui l'entoure et ne lâche pas prise, jusqu'à en avoir les articulations blanchies. Cependant, Alice est aussi le genre de personne a surmonté ses peurs, ou tout du moins à les cacher, quand elle est avec quelqu'un qui, comme elle, a peur. Cela arrive rarement mais, lorsque cela arrive, l'esprit d'équipe d'Alice semble passer en mode "ON" pour rassurer la personne apeurée. La peur est issue de l'inconnu. Parce que notre esprit trouve toutes les parades à nos peurs pour que celles-ci se poursuivent. Alice n'échappe pas à la règle. Quoi qu'elle puisse imaginer pour se rassurer, tout semble détruit par une espèce de super pouvoir qu'elle donne à ce qui l'effraie tant, comme si la peur dépassait tout. Lorsqu'un très gros orage éclate ou que la femme est enfermée dans une pièce noire, vous pouvez être sûr que vous ne pourrez pas la faire bouger. Figée sur place, Alice ne bougera pas d'un cil, ne faisant même pas un bruit, ne pleurant même pas, se contentant de regarder devant elle avec des grands yeux écarquillés...

    Côté amour les choses se corsent. Alice ne pense pas à aimer, pour elle cela laisse trop de faiblesses. Elle ne comprend pas d'où peut venir un sentiment amoureux ni pourquoi il surgit aussi subitement en général. De plus, elle ne se pense pas assez solide pour pouvoir aimer quelqu'un de tout son être avec le risque de perdre cette personne en un instant. Les ruptures, pour ce qu'elle en a vu, elle préfère ne pas essayer ni prendre le risque d'essayer. La belle a souvent entendu dire que l'amour donnait des ailes, qu'il rendait le coeur léger comme une plume, qu'il donnait milles couleurs à la vie. Pourtant, elle ne comprend pas. Cela semble lui donner à l'esprit que cela donne le vertige. Comment pourrait-on, par le simple fait d'aimer quelqu'un, avoir autant de bonheur ? Le coeur d'Alice est donc étranger à ce sentiment qui semble fleurir dans le coeur de toutes les autres personnes. Alice, quoi que l'on dise, n'est probablement pas encore prête à aimer, à connaître ce sentiment, à pouvoir se perdre dans les bras de celui qu'elle pourrait aimer, à se sentir le coeur en joie d'être autant à une personne que la personne est à nous : A n'avoir au fond de son coeur, qu'écrit le nom de l'être aimé. Non, vraiment, ce n'est pas l'instant, ce n'est pas encore pour elle.

    Alice est franche. Pour elle, le mensonge ne sert à rien. C'est se risquer dans un jeu qui, tôt ou tard, fera sortir la vérité en pièce maîtresse et ruinera toute la partie truquée. Mentir provoque des ennuis, les ennuis en provocant eux-mêmes d'autres et ainsi de suite pour un cercle vicieux infini. Alice préfère de loin être franche, quitte à être blessante. De plus, rares sont les personnes qui osent lui parler... Alors être franche est préférable, pour être honnête et pouvoir se faire des amis comme elle est. Sans devoir se changer de personnalité pour plaire aux autres. Les gens devront accepter Alice comme elle est, elle trouve cela important. Tout comme elle-même devra accepter les autres comme ils sont. Même si cela ne semble pas vouloir être effectif, étant donné qu'elle n'approche personne.

    Pour finir, Alice est une jeune femme tout le temps plongée dans ses livres. Elle ne parle en général que lorsqu'on lui demande son avis ou que l'on lance une discussion avec elle. Elle aime lire plus que discuter avec les autres. Les livres sont son moyen de s'évader, de s'imaginer d'autres paysages, de rêver d'autres personnes aux caractères qui lui sont si agréables. Elle s'aime à imaginer que d'autres mondes meilleurs l'attendent, quelque part, au détour d'un chemin. Alice se passionne pour les légendes japonaises. Elle aime ouvrir ses horizons à toutes sortes de livres pourtant. Les livres lui on apporter la connaissance qu'elle a aujourd'hui sur les plantes, les animaux, les étoiles, les villes, les pays... Grâce à cela, Alice était une très bonne élève pendant sa scolaire, le genre qui savait presque toujours comment réagir aux situations les plus complexes.

    Physique : Le physique d'Alice ? Ho, Alice ! La jeune femme si discrète qui retient de temps à autres un regard furtif et curieux. Cette créature aux mouvements si légers et comptés, si soignés, gracieux. Oui, vous ne vous trompez pas, c'est là bien Alice : La petite dame Blanche. " Petite ", quel adorable surnom exact. En effet, Alice ne mesure qu'un mètre 45, pour 18 ans, retenons-nous mes amis. Faites attention, parlez de sa taille et elle deviendra étonnement froide et désagréable. Ce tout pour un poids s'y accordant, ce qui fait relativement léger.

    Tout d'abord, commençons par ce qui se voit le plus : ses cheveux. Les cheveux d'Alice sont châtains foncés comme la terre, celle où les gens posent les pieds pour tenir en équilibre. Les gens parfois croient qu'Alice est venue d'un autre monde, d'ailleurs, de si loin qu'elle en est magnifiquement étrange. Une parfaite étrangère au monde dans lequel sa vie se déroule. Ses cheveux sombres possèdent quelques reflets flamboyants, rouges comme le sang, paraissent très souvent irréels, comme si, sous cette couleur pourtant naturelle chez elle, se cachait une teinture outrageuse et provocante. Beaucoup de gens y pensent et en parle en messe basse, ce qu'Alice ignore avec le plus méritant et le plus honorable des mépris. Loin d'être atteinte par ces remarques parfois désobligeantes, Alice ne songe même pas à teindre ses cheveux pour avoir la paix. A ses yeux cela serait une solution de facilité qui ne la vaut pas. Alors, malgré tout ceci, Alice garde ses cheveux est en prend un soin presque maniaque. La jeune femme brosse soigneusement chaque matin ceux-ci, ne le faisant presque jamais le reste de la journée, pour éviter de les abîmer. En revanche, au risque de les casser, toutes coiffures passent. De la traditionnelle queue de cheval aux adorables couettes en passant par le strict chignon. Alice aime jouer avec ses cheveux et se coiffer comme une petite poupée de porcelaine, ce qui ne lui empêche pas d'être toujours classique. Parfois, des babioles ornent ses cheveux. Des chouchous, des barrettes, des noeuds, des rubans, des fleurs... La dame trouve que les petits accessoires comme ceux-là rehaussent les ondulations de ses cheveux quand ceux-ci sont retenus.

    Poursuivons par les yeux de la belle. Ces yeux que l'on quitte si rarement ou alors avec la furieusement envie de s'y plonger à nouveau. La demoiselle possède des yeux que l'on dit souvent charmants. Ces yeux à la couleur semblable à la nature ou à une vaste étendue verdoyante. Des yeux qui, comme ses cheveux, semblent irréels. D'une couleur claire, pâle, et profonde, les yeux d'Alice attire les jalousies. Pourtant, jusque là, personne n'a encore jamais oser le lui arracher pour avoir ses beaux yeux, heureusement. La plupart du temps, les gens ne peuvent pas bien décrire le vert des yeux d'Alice. En effet, décrire exactement leur couleur est quasi impossible. De plus, ceux-ci changent légèrement de couleur en fonction de la saison. En été, les yeux qu'Alice sont d'un vert-bleu cristallin. En hiver, d'un vert plus sombre, presque émeraude. Ce changement trouble parfois les gens qui entourent Alice toute l'année. En effet, les gens en viennent à se demander si ses yeux on toujours été si clairs ou si foncés. C'est probablement pour cela que parfois des personnes regardant Alice avec une insistance presque gênante. A force, elle a fini par se dire qu'elle avait des yeux simplement verts, pour ne pas se tromper en disant clairs ou foncés. Jamais maquillés, les yeux d'Alice sont naturels et bien assez beaux ainsi. Accompagnant ses yeux d'Aphrodite, de longs et fins cils lui donne un regard fatal et irrésistible.

    Le visage d'Alice en général est souvent comparé à celui d'un ange. Un visage doux, aux traits fins et féminins. Les gens disent qu'elle est d'une beauté fragile, naturelle et agréable. Elle dit simplement que la génétique fait parfois des miracles en donnant aux enfants ce qu'avaient les parents dans leur temps. La beauté. Tout du moins, ce que les gens appellent ainsi. Le visage d'Alice est vide cependant, inexpressif, il est rare d'y voir une véritable émotion autre que de la gêne qui fera rougir ses pommettes. La plupart du temps, Alice semble, de par son expression figé, totalement neutre. La belle préfère ne pas montrer ses émotions pour s'éviter les ennuis d'avoir des émotions mal comprises. S'il y a bien une chose que la demoiselle déteste avec les sentiments se sont les quiproquo. Si l'on offre à Alice le compliment de dire qu'elle est naturelle c'est parce que la demoiselle ne se maquille que pour les très grandes occasions comme des réceptions ou le travail. Le reste du temps, sa peau d'albâtre est totalement libre de ces couches de fond de teint qui recouvre, comme de la peinture, le visage de la plupart des autres femmes.

    Les formes de la demoiselle, voilà un sujet plutôt... difficile. En effet, Alice déteste que l'on lui parle de cela. Sa poitrine la complexe cependant à un grand degrés. Elle n'acceptera jamais d'être en maillot de bain devant beaucoup de monde, gênée de n'avoir pas eu la chance d'être donné d'une généreuse poitrine par la nature. Toutefois, s'il l'on y fait attention, les belles femmes n'ont pas toujours de fortes poitrines, Alice garde cela en tête en se disant que, malgré tout, elle garde une chance de devenir une belle femme en grandissant, malgré son âge, même si elle restera toujours, à son regret, presque dépourvue de poitrine qui pourrait attirer l'attention d'un homme. Evidemment, la femme ne se balade pas nue dans les rues ( Dommage, non ?). Il va donc falloir décrire ses vêtements, ce qu'Alice porte. En général, la demoiselle porte des robes mi-longues ou des jupes, jamais de jean's. Des robes à frous-frous, rubans, dentelles, le tout généralement de couleurs claires mais pas trop voyantes. Les jupes sont, la plupart du temps, accompagnée de t-shirt simple. Au cou d'Alice se trouve très souvent un ras-de-cou en ruban blanc, sur lequel pend un camé représentant une fleur ouverte qui semble être une rose. La plupart des bijoux d'Alice représentent d'ailleurs des fleurs ou encore des papillons, son insecte préféré.



Votre Shugo Chara :

    Prénom : Japy. Pourquoi ça ? Japon. Diminutif. Y mignon. Japy...
    Physique de votre chara : Visuel
    Objet de Chara-change : Un masque de renard sur le côté de sa tête.
    Physique de Chara-Nari : Visuel
    Phrase de Chara-change : Chara-change, Masuku o tekkai !
    Phrase de Chara-Nari : Chara-nari, Kitsune odorimashou, memories of fox !
    Rêve duquel il est né : " Du fait d'être métissée, d'avoir énormément de responsabilités sur la tête, est née une certaine fatigue. Pour fuir cette fatigue, cette lassitude, je me suis renfermée sur moi, lisant la plupart du temps. Je ne lisais cependant pas n'importe quoi. Je lisais les légendes japonaises que je pouvais trouver et qui me fascinaient toutes tellement. Un jour, un peu spécial, j'ai fais le souhait de me rapprocher de mes origines, de n'avoir plus à cacher la fascination que j'avais pour. Japy est née de cela. Halala, mon esprit malin, le renard, me suivra partout. En outre, Japy me permet de me servir de nombreuses lanternes comme d'armes de jet. "



Vous, derrière l'écran

    Prénom : Ma- ( Censure. )
    Âge : 14 bougiiiiiies.
    Vous venez … ? De la banquise ! Nan, je dirais 4 ou 5/7.
    Commentaire sur le forum : Plouf plouf, plouf plouf. J'ai... Rien... A... Dire, et pourtant tu as lu jusque là ! ~

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Dernière édition par Alice Shiroibara le Lun 25 Mar - 1:35, édité 11 fois
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Klein Arin
L'Adorable Golfeuse
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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeVen 22 Mar - 11:44

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Alice Shiroibara

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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeVen 22 Mar - 14:19

    Merci bien. =)
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Bienvenue à toi, très belle fiche O3O
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Alice Shiroibara

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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeSam 23 Mar - 4:28

    Merci beaucoup. =)
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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeDim 31 Mar - 23:34

*S'installe devant la fiche avec un chocolat chaud, bien décidée à la lire en entier, pour ensuite 20 minutes plus tard se mettre dans un coin de la pièce et pleurnichouiner devant la beauté de ce texte*

Bienvenue à toi *sniff* et bravo pour ce texte... Tellement de passages si... si naturel... Après, je me demande si Alice n'a pas lègerement trop de qualités, mais tu arrives à faire passer cela, donc je t'accorde ça. Et quelle cute chara, cette Yune Japy ! Tiens, ça me rappelle que j'avais pas fini Meiro no Croisée, ça...

Sinon, mes félicitations, je me suis forcée à fouiller pour vérifier si rose blanche se lisait bien Shiroihana -merci Wikipedia et les pages en langues étrangères~ Et c'est marrant, je savais que 薔薇 était rarement utilisé vu que même la plupart des adultes ne savent pas l'écrire, mais je pensais que du coup, on l'écrivait en hiragana, pas en katakana... Enfin, dans les deux cas, bravo à Alice pour savoir l'écrire correctement.

Sinon, je sais pas si tu sais, mais la majorité au Japon est à 21 ans, donc contrairement à ce qu'elle dit à Camille, elle est encore mineure -ce qui ne l'empêche pas d'avoir un boulot, ceci dit-.

Et les chats, dépourvu de malice, mouhahaha.

Sinon, je trouve ça bizarre qu'Alice arrive à cacher à son père son état. C'est un adulte, il me semble bizarre que les médecins ne lui parlent pas directement. Enfin bon, s'il est prêt à laisser sa fille financer le traitement au lieu de faire un emprunt... Et si elle autant besoin d'argent, pourquoi Alice vit dans une maison plutôt qu'un appart', une maison traditionnelle qui plus est, ce qui coûte la peau des fesses ?

Enfin, bonne chance pour la fin de la fiche !
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Alice Shiroibara

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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeVen 12 Avr - 12:36

    Désolée du retard, il se trouve que ma connexion internet et moi avons eu des petits différents pendant un certain temps. Finalement, à mon grand bonheur, elle s'est pliée à ma volonté. ~ Pour les compliments sur ma fiche, je te remercie, cela fait toujours plaisir de lire ça, et puis ça motive bien évidemment. =) Bien, maintenant, les explications. x')

    1° Pour les katakana, c'est plus parce que l'on le lui a apprit ainsi dans les vieux livres qu'elle lisait avec Camille, quelque chose qu'elle a donc retenu comme ça sans vraiment faire attention au fait que cela soit désormais peu courant, même auprès des adultes.

    2° Pour la majorité, je le savais - mais c'est une juste observation. ;') -, seulement Camille n'est pas japonais, et il ne pense pas à la différence sur ce point entre la France et le Japon au moment de l'appel, c'est donc pour cela qu'il dit qu'Alice est majeure, même si techniquement elle ne l'est alors que dans le pays où lui vit et non elle.

    3° Les chats, quand l'on voit la simagrée qu'ils nous font pour la nourriture, sont forcément malicieux. ;')

    4° Ce ne devait être préciser que dans la suite de l'histoire - ce qui aurait bien éclairer l'affaire - mais il se trouve que c'est Alice qui a prier les médecins de ne rien dire de l'état de son père à celui-ci. Sa maladie n'étant pas vraiment encore connue, elle pense qu'il vaut mieux le motiver a se rétablir, lui donner de bonnes nouvelles plutôt que de mauvaises qui lui ferait perdre courage.

    Et enfin, 5°, c'est parce qu'elle est revenue pour lui de France et qu'elle est tant attachée à la tradition japonaise, qu'elle vit encore dans la maison familiale, très âgée et surtout très coûteuse. Ça aussi, ce devait être plus précisément expliqué dans la suite, car Japy posera une question sur ce sujet. La métisse ne supporte tout simplement pas l'idée de laisser la belle bâtisse à des gens inconnus, alors que de nombreuses personnes de sa famille ont vécus là, avec en tête l'idée qu'elle serait probablement démolie pour construire sur le terrain une maison plus moderne.

    Encore merci pour les compliments et pour l'encouragement, je m'atèle à reprendre mon travail ! ~
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Hanayo Neji
Les apparences sont parfois trompeuses
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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeVen 10 Mai - 2:07

Bienvenue !Superbe fiche !Je n'ai pas grand-chose à dire ma collègue m'a déjà précédée, juste un petit bémol, où en es-tu pour ta fiche ? Cela fait déjà quelques temps qu'elle est incomplète et j'aimerais savoir quand tu comptes la terminer. Je ne mets pas de côté le fait que tu aies une vie privée et un emploi du temps sûrement bien rempli mais j'aimerais que tu me contactes par mp lorsque ta fiche aura subit les modifications nécessaires à la validation !Sur ce bonne continuation !
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Kearney Flickerman
Moi, je sais qui je suis. Et toi????
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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitimeMar 4 Juin - 19:06

J'aime up les fiches xD.

Tu comptes rester ou pas? Si oui, j'aimerai que tu termine ta fiche et fais le recensement D:
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MessageSujet: Re: Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % }   Alice Shiroibara - " Je ne suis pas petite... " { E.C. 80 % } Icon_minitime

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